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CE N’EST LE BON CHEMIN
QUE SI LA FLÈCHE VISE LE COEUR
Mon Premier par la gaîté se multiplie.
Mon Deuxième t’offre de l’espace,
Mon Troisième de l’air, et mon Quatrième de l’eau.
Quand il est couché, mon Cinquième ronfle.
Mon Sixième vaut cent, et mon Septième n’est qu’un nœud.
Mon Huitième a le goût du laurier,
Tandis que mon Neuvième, par l’étonnement, se traîne.
Mon Dixième est toujours nu quand il a une liaison.
Mon Onzième, enfin, est l’inconnue.
Trouve mon Tout, et, par l’Ouverture, tu verras la lumière.