L’énigme 420 de la Chouette d’Or demande à trouver la Flèche d’Apollon. Il s’agit de calculer un point sur la carte depuis Golfe Juan.
A ce stade du jeu, je ne communique pas mes hypothèses dans leur globalité pour cette énigme. Ni ma lecture du Figaro Magazine et du cahier des charges de Becker.
Interpréter le visuel de la 420
Le visuel n’est pas complexe à comprendre. Il représente les symboles des planètes du système solaire, le soleil semblant être occulté. Mais il ne s’agit que d’un effet de style de Becker.
Le N planté d’un compas est aussi un indice mais son usage est séparé du reste du visuel qui permet de comprendre comment déchiffrer le texte.
Je note que la synthèse du Figaro Magazine de 1997 écarte l’interprétation de la lettre Z dans ce visuel et en fait bien un N.
Comprendre le titre de la 420
« Du ciel vient la Lumière » a deux sens :
- Au sens premier il est un indice pour comprendre le visuel et fournir l’élément permettant de déchiffrer le texte
- Au sens second, il fournit la justification que la lumière trouvée en 470 est bien celle du soleil (et non pas la lune ou une étoile), puisqu’il est justement le centre de rotation des planètes
Déchiffrer le texte de la 420
En utilisant les durées de révolution des planètes de notre système solaire, je déchiffre la première partie du texte :
C’est là que l’Aigle imprima
La marque de ses serres dans le sable
Cent jours avant de se casser le bec
Et y laisser des plumes.
Il s’agit de la plage de Golfe Juan, point où débarqua Napoléon lors de la période dite des « Cents Jours », après son exil sur l’île d’Elbe. Napoléon est désigné par son symbole, l’Aigle. Cette partie du texte insiste sur un point très important : l’Aigle est situé sur la plage donc à une altitude 0. Mais je ne peux reporter que très approximativement la plage de Golfe Juan sur la carte de France puisque je n’ai que le symbole de la ville – exactement comme pour Roncevaux en 470 d’ailleurs.
Détail intéressant : les annales de l’Empereur relate une maxime devenue célèbre « l’Aigle, avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame » : je vois là une référence indirecte à mon leurre sur les cloches trouvé en 600, et qui trouve encore un écho deux énigmes plus loin !
Interpréter le texte de la 420
Je m’intéresse alors à la deuxième moitié du texte dont le but est de me faire construire une trajectoire, celle de la « Flèche d’Apollon », depuis Golfe Juan :
Alors prête un arc à Apollon :
De là, il comptera 1969,697 mesures vers le zénith.
En une 46.241.860ème fraction de jour sidéral,
Son trait s’abattra.
Hâte-toi de trouver la flèche.
Il est très clairement dit que je compte 65 000 centimètres vers le zénith, donc une hauteur de 650 m. Et le second calcul, la 46.241.860ème fraction de jour sidéral, me permet de calculer avec la vitesse de la lumière une distance de 559 km.
Le signe du visuel est un N mis pour nord et suppose qu’un cap est choisi mais il n’est écrit nulle part que je dois en calculer la valeur.
Les IS concernées
Trois IS trouvent ici une explication :
- LE TOUR DE FRANCE A CROISÉ LA FLÈCHE D’APOLLON
- VENU DE L’ÎLE D’ELBE, IL Y DÉBARQUA
- IL N’Y A QU’UNE SEULE VÉRITÉ, ET IL FAUT LA TROUVER. MAIS LE CHEMIN EST PARFOIS TORTUEUX ET SEMÉ D’EMBÛCHES. A QUI LA FAUTE ? PAS A MOI ! … JE RÉPÈTE : PAS A MOI !
La première exige d’avoir tracé la trajectoire de la Flèche d’Apollon pour être vérifiée. La seconde en revanche confirme immédiatement Golfe Juan et le débarquement de Napoléon. La troisième fait allusion au voyage de Napoléon : un chemin de muletiers très sinueux au travers des Alpes, pendant lequel Bonaparte rencontra quelques résistances armées, notamment le célèbre épisode de Laffrey. Embûches dont Max Valentin n’est en rien responsable !